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Emmenez Moi 
Hard
by Emmanuel Moire
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Vers les docks, où le et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le alourdi
De fruits les bateaux
Ils du bout du monde
avec eux des idées vagabondes
Aux reflets de bleu
De mirages
Traînant un poivré de pays inconnus
Et d'éternels étés où l'on vit presque nu
Sur les plages
Moi qui n'ai connu, ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars, à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la des choses et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose un été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui, comme un fou, court au devant de moi
Et je me pends au cou de mon rêve
les bars ferment
Que les marins
Rejoignent leurs bords
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au des merveilles
Il me semble que la misère
Serait pénible au soleil
Un beau jour, sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir, je travaillerai dans
La soute à charbon
Prenant la qui mène à mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines où n'est important
Que de vivre
Où les alanguies ravissent le coeur
En tressant, m'a-t-on dit
De ces colliers de qui enivrent
Je fuirai, là mon passé
aucun remords
Sans et le coeur libéré
En très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au des merveilles
Il me semble que la misère
Serait pénible au soleil
Emmenez-moi au de la terre
Emmenez-moi au des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Me courbent le dos
Ils arrivent le alourdi
De fruits les bateaux
Ils du bout du monde
avec eux des idées vagabondes
Aux reflets de bleu
De mirages
Traînant un poivré de pays inconnus
Et d'éternels étés où l'on vit presque nu
Sur les plages
Moi qui n'ai connu, ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord
Emmenez-moi au de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
Dans les bars, à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main
Je perds la des choses et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose un été
Sur la grève
Où je vois tendant les bras
L'amour qui, comme un fou, court au devant de moi
Et je me pends au cou de mon rêve
les bars ferment
Que les marins
Rejoignent leurs bords
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au des merveilles
Il me semble que la misère
Serait pénible au soleil
Un beau jour, sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir, je travaillerai dans
La soute à charbon
Prenant la qui mène à mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines où n'est important
Que de vivre
Où les alanguies ravissent le coeur
En tressant, m'a-t-on dit
De ces colliers de qui enivrent
Je fuirai, là mon passé
aucun remords
Sans et le coeur libéré
En très fort
Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au des merveilles
Il me semble que la misère
Serait pénible au soleil
Emmenez-moi au de la terre
Emmenez-moi au des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil
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