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La Solitude 
Hard
de Wende Snijders
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Je l'ai trouvée devant ma porte
Un soir, que je rentrais moi
Partout, elle me fait escorte
est revenue, est là
La des amours mortes
Elle m'a suivie, pas à pas
La garce, que le Diable l'emporte
Elle est revenue, elle est là
sa gueule de carême
Avec ses larges cernés
nous fait le cœur à la traîne
Elle nous fait le cœur à pleurer
Elle nous des blêmes
Et de longues nuits désolées
La garce, nous ferait même
L'hiver au plein cœur de l'été
Dans ta triste robe de moire
Avec tes cheveux mal peignés
T'as la mine du désespoir
Tu n'es pas belle à regarder
Allez, va t-en porter ailleurs
Ta gueule de l'ennui
Je n'ai pas le goût du malheur
Va t-en voir ailleurs si j'y suis
Je veux encore mes hanches
Je me saouler de printemps
Je veux m'en payer, des nuits blanches
A cœur qui bat, à cœur battant
que sonne l'heure blême
Et jusqu'à mon souffle dernier
Je veux encore Je t'aime
Et vouloir mourir d'aimer
a Ouvre-moi ta porte
Je t'avais suivie pas à pas
Je que tes amours mortes
Je suis revenue, me voilà
Ils t'ont récité leurs poèmes
Tes messieurs, tes enfants
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine
Eh bien, c'est fini, maintenant
Depuis, elle me des nuits blanches
Elle s'est pendue à mon cou
s'est enroulée a mes hanches
s'est couchée à mes genoux
Partout, me fait escorte
Et elle me suit, pas à pas
Elle m'attend devant ma porte
est revenue, elle est là
La solitude
La solitude
Un soir, que je rentrais moi
Partout, elle me fait escorte
est revenue, est là
La des amours mortes
Elle m'a suivie, pas à pas
La garce, que le Diable l'emporte
Elle est revenue, elle est là
sa gueule de carême
Avec ses larges cernés
nous fait le cœur à la traîne
Elle nous fait le cœur à pleurer
Elle nous des blêmes
Et de longues nuits désolées
La garce, nous ferait même
L'hiver au plein cœur de l'été
Dans ta triste robe de moire
Avec tes cheveux mal peignés
T'as la mine du désespoir
Tu n'es pas belle à regarder
Allez, va t-en porter ailleurs
Ta gueule de l'ennui
Je n'ai pas le goût du malheur
Va t-en voir ailleurs si j'y suis
Je veux encore mes hanches
Je me saouler de printemps
Je veux m'en payer, des nuits blanches
A cœur qui bat, à cœur battant
que sonne l'heure blême
Et jusqu'à mon souffle dernier
Je veux encore Je t'aime
Et vouloir mourir d'aimer
a Ouvre-moi ta porte
Je t'avais suivie pas à pas
Je que tes amours mortes
Je suis revenue, me voilà
Ils t'ont récité leurs poèmes
Tes messieurs, tes enfants
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine
Eh bien, c'est fini, maintenant
Depuis, elle me des nuits blanches
Elle s'est pendue à mon cou
s'est enroulée a mes hanches
s'est couchée à mes genoux
Partout, me fait escorte
Et elle me suit, pas à pas
Elle m'attend devant ma porte
est revenue, elle est là
La solitude
La solitude
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